Des chaussettes aux masques - édito mailing de mai 2020

Chers amis, chers clients,

Nous prenons la plume dans cette France masquée. Loin du carnaval de Venise ou des bals de Marie-Antoinette, jamais nos masques, pourtant dépouillés, n'auront été aussi lourds à porter. Nous souhaitons rendre hommage à feu Mario Bresciani, le fondateur de Bresciani, que nous avions eu la chance de croiser deux fois. Il a su créer une entreprise mondialement reconnue et surtout il laisse une famille remarquable avec laquelle nous avons plaisir à travailler.

Nous sommes maintenant en mai, et nous ne faisons toujours pas ce qu'il nous plaît : le virus sévit encore. Il a fait baisser nos ventes de 50% au début du confinement, mais déjà elles repartent. Nous ne sommes donc ni à plaindre, ni à envier. Et la fermeture temporaire des ateliers italiens ne nous a pas pénalisés, puisqu'en dépit des recommandations de notre comptable année après année, nous avons toujours eu le goût des stocks bien fournis.

La boutique vient de rouvrir. Nous tâchons de mettre en place le protocole le plus strict possible, d'autant que notre activité s'y prête bien :
- notre boutique est grande et nous avons plus de mètres carrés que de clients en même temps. La distanciation était déjà la norme.
- du gel hydro-alcoolique est disponible. Servez-vous en abondamment, il remplace temporairement le café : c'est moins bon, mais ça tâche moins.
- un masque en coton tricoté-maison sera offert à chaque client en boutique dès aujourd'hui. Grâce à notre machine dont nous ne soupçonnions pas la polyvalence, nous espérons devenir le plus gros producteur de masques de Paris intra-muros : plus de 1000 par semaine ! Il est possible d'ajouter un filtre à l'intérieur, puisque le masque est tubulaire comme une chaussette. Jamais on n'avait fait un tel pied-de-nez à la maladie.

Enfin le confinement a été l'occasion d'effectuer des modifications pour améliorer la navigation sur le site. N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques, elles sont précieuses pour nous !

A bientôt,

Jacques et Vincent